Pour améliorer le quotidien de leur équipe et se préoccuper de leur santé mentale, de plus en plus d’entreprises valorisent les moments de pause au travail. Les bénéfices sont multiples, pour l’entreprise comme pour le salarié : augmentation de la concentration, de la productivité, amélioration des conditions de travail…
Quel temps de pause l’employeur doit-il accorder à ses collaborateurs sur une journée ? Chaque organisation aura sa propre réponse, sachant que le cadre légal indique qu’un salarié ne doit pas travailler plus de 6 heures de suite dans une journée. Dès que le salarié travaille 6 heures de suite, il doit bénéficier obligatoirement d’une pause d’au moins 20 minutes consécutives. (Source : ServicePublic.fr)
Chacun jugera de la qualité de ce cadre légal. Chez Morning, l’organisation repose sur la confiance. Tous les collaborateurs sont libres de prendre les temps de respiration souhaités. Cependant, l’équipe RH a également pris le parti de formaliser dans ses process un moment de pause, à raison d’une demi-journée par mois.
En avril 2023, Clément Alteresco (CEO Morning) détaillait sa vision de la pause au travail dans une tribune Linkedin : “Mon rêve est que l’entreprise aide les gens à trouver leur rythme. À mon sens, on n’est jamais aussi productif et heureux que lorsqu’on est dans son rythme personnel. Et la pause – dans une certaine mesure – y contribue.” Nous vous détaillons ici certaines idées et des pratiques chez Morning pour dégager du temps de pause à l’ensemble de l’équipe.
☞ La pause au travail pour bousculer le cadre rigide des 8 heures de travail par jour
La journée de 8 heures est une revendication ouvrière qui a plus de 100 ans. Elle a été portée par la Confédération générale du travail (CGT) et de nombreux députés socialistes, qui ont déposé plusieurs propositions de loi à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. La Première Guerre mondiale et le contexte économique de reconstruction qui ont suivi l’armistice de 1918 avaient permis de faire aboutir cette revendication.
Mais le monde du travail d’aujourd’hui et un grand nombre de métiers ne rentrent plus dans ce cadre de la loi des 8 heures. Ce cadre ne colle pas aux réalités de certains métiers, à la réalité de journées si variables selon les semaines. En réalité, ces jobs permettent souvent beaucoup plus de flexibilité qu’ils n’en octroient effectivement. Chaque organisation est en droit de questionner cette réalité et proposer à ses collaborateurs un moyen de trouver leur propre rythme.
☞ La pause au travail pour respirer et trouver son propre rythme
Au sein d’une équipe, chaque personne aura son rythme, ses contraintes, ses équilibres personnels. Clément Alteresco détaille ce point :
« Certains prennent leur temps, d’autres sont des fusées. Certains préfèrent bosser 3 heures, courir 1 heure, faire une sieste puis bosser à nouveau 4 heures. Parfait, tant que c’est dans leur rythme. On n’est jamais aussi productif et heureux que lorsqu’on est dans son rythme personnel. »
Dans un tel contexte, la pause peut contribuer à trouver cet équilibre tout personnel. On ne se parle pas ici d’une pause de 15 minutes à la machine à café. Il s’agit d’une vraie coupure qui va donner du “mou” dans l’emploi du temps, pour temporiser et replacer ses priorités.
☞ « Imposer » la pause au travail, dans un cadre formel
Les organisations ont mille et une façons de bousculer ce rythme. Chez Morning, les collaborateurs profitent d’une demi-journée de pause par mois, qu’ils utilisent à leur convenance. Il ne s’agit ni d’une RTT, ni de congés.
L’équipe RH a cherché à instaurer une pause mensuelle qui permette à chacun de s’aérer l’esprit, de sortir de sa routine : dormir un peu plus, aller chez le coiffeur, voir une expo, développer un projet free-lance ou prendre soin d’un proche… Seules deux conditions sont à respecter pour prendre sa demi-journée : elle ne doit pas compléter les congés, ni se cumuler.
Personne n’est obligé de prendre sa demi-journée bien sûr, mais ce cadre formel motive et légitime le fait de prendre sa demi-journée de pause. Pour certains entrepreneurs, cette idée n’est pas forcément pertinente dans une culture d’entreprise où règnent la confiance et la liberté d’action. Dans ce cas-là, chacun se s’autoriserait naturellement à faire un break sans process. Mais Clément Alteresco insiste : « Au fil des années, nous remarquons que si on ne met pas clairement en place la possibilité officielle de prendre une pause, les gens ne le font pas. Même si on leur dit qu’ils peuvent. Ceci est surtout valable pour les nouveaux qui viennent d’arriver dans l’entreprise. »
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Vous savez à peu près tout sur la demi-journée de pause chez Morning. Si vous avez des questions ou des idées pour enrichir le sujet, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire dans le champ ci-dessous !
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