Chez Morning, chaque membre de l’équipe est mis en situation de concrétiser ses idées, de porter ses propres projets de façon très concrète, en s’entourant de ressources choisies par ses soins. L’entreprise avance de cette manière, au fil des réalisations de chacun. Chaque accomplissement est le fruit d’un travail collectif qui repose sur la collaboration et la confiance entre tous.
Cette casquette de « chef de projet” n’est pas un statut figé. Tout le monde n’est pas chef de projet 24/7. En revanche, tout le monde peut le devenir à un moment donné. Il s’agit plutôt d’un potentiel permanent que chaque membre peut exprimer à tout moment. Cette organisation transversale et horizontale porte le nom de “mode projet”. Les RH Morning nous détaillent son fonctionnement.
Comment fonctionne le “mode projet” ?
Pour tout projet, il faut un leader qui va s’entourer de contributeurs experts, qui vont lui permettre d’avancer tout au long de la mission.
☞ Chaque chef de projet va garantir la direction et la bonne avancée du projet, via plusieurs leviers. Il est notamment chargé de l’attribution des rôles de chaque contributeur et veille au respect des échéances et des contraintes budgétaires. Pour assurer la bonne implication de toutes les parties prenantes, il organise les réunions qui vont rythmer toute la vie du projet : lancement, points d’étape, retour d’expérience.
☞ Les contributeurs, quant à eux, ont pour mission d’apporter leur expertise à des moments particuliers du projet. Leurs contributions devront respecter les échéances fixées par le chef de projet.
Quels sont les garde-fous existants en cas de décisions importantes ?
Le leader est souvent amené à prendre des décisions importantes pour la bonne avancée de son projet : business, financier, marketing, humain, etc. Il doit alors identifier les experts qui vont lui permettre d’assurer un rôle de garde-fou.
Cette phase de consultation est clé. Elle va donner de la consistance au projet et assurer une certaine sérénité au chef de projet. Cette consultation sera d’autant plus nécessaire pour les décisions importantes, ou un niveau d’incertitude élevé.
Au-delà des experts, le leader ne devra pas oublier de consulter les personnes directement concernées par la décision à prendre. Il en va de la bonne fluidité des échanges et de la qualité finale du livrable.
Obtenir d’autres avis ou avoir du mal à se décider ne sera jamais mal vu, bien au contraire. Cette humilité est presque nécessaire. Il ne sera jamais reproché à quelqu’un d’avoir pris une mauvaise décision si elle est issue d’une consultation pertinente au préalable !”
Quels sont les avantages de ce mode de travail ?
Le “mode projet” présente de nombreux avantages, à différents points de vue.
Au niveau individuel, ce mode de travail permet un haut niveau de responsabilisation : prise de décision, management, respect des contraintes, etc. Pendant toute la durée de son projet, le leader doit embarquer son équipe ! Il va structurer et rationaliser la charge de travail de tous ses contributeurs mais doit aussi les aider à avancer, aussi bien collectivement qu’individuellement.
Au niveau collectif, le mode projet gomme la hiérarchie observée dans les organisations pyramidales. Ce management aplani propre aux entreprises « libérées » est aussi appelé « flat management ». Il induit une expérience collaborative et transversale entre les métiers qui développe la coopération, la communication et la confiance entre tous les membres impliqués dans un projet.
Quelle est la recette du “mode projet” ?
Deux ingrédients sont essentiels pour assurer le bon fonctionnement du mode projet : l’exigence et le droit à l’erreur.
Travailler en “mode projet” implique une exigence envers soi-même et envers les autres. Le maintien de cette exigence peut être collectivement assuré par la pratique du feedback, à tous les stades du projet. Qu’il soit positif ou correctif, le feedback va permettre de revenir sur les points forts et les axes d’amélioration de tous collaborateurs. Précision importante : ces partages doivent se faire dans une approche bienveillante et constructive !
Le second ingrédient est le droit à l’erreur. Un projet est mené à bien lorsque tous ses contributeurs travaillent avec sérénité. Le pré-requis indispensable pour oser innover, c’est le droit de se tromper. Tout le monde est amené à faire des erreurs. La chose n’a rien d’extraordinaire lorsque l’on considère son travail comme un apprentissage permanent. Et n’oubliez pas ce que nous avons écrit plus haut : les phases de consultations permettent aussi de rassurer le preneur de décision. Ce contexte lui permettra de prendre plus facilement des décisions, sans craindre d’éventuels risques.
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Vous savez tout sur l’organisation en « mode projet » telle qu’elle est mise en place chez Morning. Vous souhaitez aussi développer une telle organisation ? Vous avez des questions ou des idées à partager ? N’hésitez pas à nous écrire dans le champ « commentaire » ci-dessous !
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